Le Graal de Serge Aviotte
durée : 50 min
Situé en bordure de l’océan Arctique, le Groenland est presque totalement recouvert par un immense glacier, l’Inlandsis. Fasciné par ce lieu, Serge Aviotte, accompagné d’une équipe de glacionautes et de scientifiques, va tenter de battre son propre record du monde de descente en profondeur (- 173 mètres) dans des gouffres de glace…
Réalisation : Thierry Berrod
Production : Mona Lisa production, YN Productions, 2010
Un Songe Pour Graal ,
Becs Intégral 😉
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« Songes «
D’une Rive à l’Esprit , vont les Rêves de l’Ancienne ,
Foi de Sève ses Mots viennent , Bercer nos Cours de Vies ,
Par Courants Hors Surface , la Mémoire des Passés ,
L’Echo Aime s’y plonger , Sonder l’Âme Jour et Nuit .
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Découvrant sous les Pierres , des Trésors de l’Histoire ,
Les Songes Naissent en Regard , dans le Lit des Rivières ,
Prisonniers dans la Nasse , dès l’Hors qu’Ils aiment Filer ,
Sous menace de l’Oubli , face aux Lunes qui s’égrènent .
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Quand le Temps Sablier , Trouve en l’Une sa Mesure ,
Sage Repos de Nature , laisse une Onde s’écouler.
»A l’hors Songes Chevauchées , Parles aux vents des Murmures «
Un Vivant a de l’Allure , quand il sait Voyager .
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Lissant là des effluves , qu’il nous faut Traverser .
Des Rapides sans Frontières , d’autres Formes Essentielles ,
Au Berceau de la Source , son Visage en Reflet ,
Lentement s’amoncelle , se ressourçant vers Mère .
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Pour comprendre ce Chemin , aux Rayons d’un Soleil.
L’Astre nous vient par Eveil , effleurer notre main ,
Sans Pleurer son Chagrin , j’ai suivit son Conseil ,
Longer l’Onde jusqu’au Gué , Evitant trois Ornières .
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Dans le Nid des Lisières , dormaient belles Pensées ,
Les cueillant en Sommeil , pour offrir au Destin ,
Cinq Silhouettes Ethérées , vont d’Offrande pour l’Entière ,
Sceller l’Ombre Etrangère , à l’Ecorce d’un Veiné .
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Par ce Sceau déposé , s’entremêlent plus d’un Fil ,
Au Grand Fleuve Fragile , les dés s’en vont Jetés ,
Sur son Île la Jetée , se Déserte pour la Ville ,
La Forêt semble Vile , Combien s’en vont d’Orées ?
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« Souverains sous Lames , Compagnons d’infortunes .
Nobles Esprits Oubliés , Pâles Fantômes Ephémères ,
Aux Vestiges du Charme , Reste Sombre Rancune ,
Pour les Sombres non Liés , par le Voeu de Lumière. »
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Jetant l’encre par Ecrits , sur ses pages d’Amertume ,
D’Âpres Verts d’Outre Mère , Chantent bleu Ciel des Gris ,
L’Onde est Teinte au passage , des Eclipses de L’une ,
Nuançant sa Colère , Dans la Douce Poésie .
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Apaisant ma Furie , Par un Vers d’Infortune ,
Pour ne pas boire l’Amer , j’ai entendu ces Cris ,
Décrivant des Sillages , par la pointe de Plume ,
Aux Ans Bruns de l’Ecume , ma Muse Perçut un Si .
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Songe Reflète pour un Si , Traverse l’âme née de Souche ,
Se languit des Racines , délestant tout Mépris ,
Quand la Dame me Touche , sa Flamme Luit d’Origine ,
Il est Temps d’être en Signes , Autrement qu’un Ami .
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L’Une et l’Hôte se Destinent , C’est en Vers qu’Ils font Mouche ,
L’Haut s’en vient à la Bouche , Pour des Songes entre Lignes .
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A Présent dans l’Instinct , ma Réelle évidence ,
D’une si Frêle Naissance , l’Esprit vient à grandir .
Pour Neufs Songes à Venir , Dix Visions prennent Sens ,
Chaque Essence a Conscience , au deux là de le Dire .
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« Vivre l’Infime c’est s’Ouvrir , Être une Belle Différence «
Onde Berceau de ma Vie , Ta Lumière est Sublime ,
« Quand le Songe couche en Rimes , les Mots dorment dans ton Lit ,
Entre l’Orme et le Buis , l’Anneau d’Hors par Alliance. «
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Quelquefois un Songe casse , et l’Hier Trouve sa Place .
Décrire sous vers l’Ancien , Regarder son Miroir ,
A l’Orée du Savoir , c’est Songer tout en Liens ,
Prendre Part a Faire Bien , mettre du Sien à l’Histoire .
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Jamais d’Âme né Avare , en Apposant sa Trace ,
Paraphant l’Illusoire , important au Combien ,
Pour y voir en Préface , la Mémoire qu’On Efface ,
Tout Dépend au Départ , des Souvenirs en Communs.
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Par le Feu des Lignées , la Forêt née Primaire ,
Alchimie en Eaux Claires , les Arbres sèment à Portées ,
Hauts Courants de Pensées , Habillés de Lumières ,
Tel Automnes d’Univers , Songent les Toiles étoffées .
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Dame Invite en Lisière , dans les pas de l’étrange ,
A poursuivre l’Echange , fait de Songes Aurifères ,
Offrant l’Une toute entière , Pour Sceller doux Mélange ,
Si deux Ailes ont les Anges , Rien ne Change en Hiver.
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Depuis Vivre est en Plaine , Maille d’une Chaine d’Amitié ,
Le Songe d’Hors vit Relié , Aux Racines du Grand Chêne ,
L’Oeil de l’Une ma Souveraine , vient sous Vents à Reflets ,
D’un Vivant Diviser , Renouer son Poème.
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Sa Magie a d’Orée , la Saveur d’Autre foi .
La Couleur d’Humbles Rois , sur le Grain des Rochers ,
Aile ne fait que Passer , mais sa main va de Soie ,
Dans l’Esprit de Gaïa , Puiser l’Onde à portée .
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Aux Sillons des Âmes Soeurs , bien des Rêves ont Couler ,
Coeurs de Sève épuisés , ont Connu la Douleur ,
Pour des Frères qui se meurt , Veilleurs déracinés ,
Une Lueur aux Aguets , par le Songe Demeure .
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Au Chevet des Couleurs , Dense Esprit bien Aimé ,
Huit Nuances aiment Danser , dans les Bras de l’Alliance ,
Mettre enfin Délivrance , dans un Souffle Nouveau Né ,
Quand le Songe est Bercé , Chaque Maux à sa Chance.
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« Souffle Automne dans l’Ether , Au delà des Vallons «
Dame Pardonne l’Irraison , Donne un Nom aux Grands Pairs .
Sur le Seuil Ailes s’Allongent , Portent Branches Oraisons ,
Pour les Yeux du Dragon , l’Arbre est Elémentaire .
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Première Force de la Terre , ses Rayons nous parviennent ,
L’Emotion dans nos Veines , va de Mise à l’Aurore ,
Onde Promise par le Sort , Commune Larme d’Ancienne ,
La Lumière vit son Règne , au Royaume de la Flore .
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L’Hors d’une Hôte Aventure , sur des Pentes Escarpées
Coupé du Monde Branché , le Songe aime sa Nature ,
Rien ne Vibre entre Murs , au Diapason Relié , ,
Ailleurs Réside sa Clef , Entre Voûtes et Azurs.
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A Fleur du Chant d’Eole , Printemps de Songe Ainé ,
En Liesse était l’Eté , Le Vent Tonnait Paroles :
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« Ne Sombre pas en détresse ! , Veilles du Haut de l’Atour ,
Si demain l’Une est Lasse , quand les Hommes l’Abandonne .
Sache qu’Idiots la Délaisse , Mais Femme est Comme le Jour ,
Eternelle Libre Cours , c’est à Mère qu’elle se Donne .
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« Effleure l’Ambre des Tours , Orne l’Ombre par l’Ivoire ,
Ô Désespoir vit l’Espoir , Ecorce le Sombre Cerne l’ivresse.
Tiens Toujours ta Promesse , Accorde au bon Vouloir ,
Hors Mensonges Songe à Voir , Puis Discerne la Déesse. »
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Pour son Royaume Uni , Racines et Ailes Autour ,
l’Arbre est Source d’Origine , Berceau en Bois Magie ,
Gardienne du Songe Esprit , Couronnant l’Âme d’Amour.
Son Vivant à Rebours , Conte le Temps de nos Vies .
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NéO~
http://drenagoram4444.wordpress.com/songes/
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A bientôt l’Amie
Merci Néo de venir déposer ici ces vers
Qui viennent embellir la soirée
Dans le sillage des âmes d’hier
Ressourcé auprès de Mère
Ta force nous communiquer.
A bientôt, Néo, c’est beau…
Belle Nuit Etoile de Mère 🙂